Expérience sur La Drosophile
La Drosophile ou mouche de vinaigre est une petite mouche se nourrissent de fruits (raisin, tomates, bananes). Elle fut utilisée pour leurs travaux de génétique par T. Morgan (généticien américain 1866-1945).
Les Drosophile s’élèvent bien en laboratoire sur un milieu compose de sucre (150g), de semoule de mais (120g), d’agar (23g), de nipagine (antifungique, 5,3 cm3 dans une solution alcoolique à 10 %) de levure de boulanger (18g) et eau (175 cm3). On introduit les drosophiles dans les récipients d’élevage, remplis au quart ensemencés en levure fraîche et stérilises, à laide d’un cornet en papier qui évite aux mouche de s’engluer.
On réalise divers croisements à partir d’individus vierge et souche pure. Les femelles ne peuvent être fécondées que 10 heurs après l’éclosion, il suffit donc de réunir entre elles des Drosophiles ayant moins 10 heures. Les femelles fécondées, très prolifiques, pondent 200 à 300 œufs.
Ces œufs éclosent après 4 à 5 jours d’incubation (à l’étuve à 30°) et donnent naissance à des larves sans tête (ou asticots). La croissance s’étale sur plusieurs jours (trois stades larvaires séparés par deux mues). Les larves se transforment en pupes qui donnent les adultes. A 25°C le cycle est de 14 jours, à 17°C de 18 jours, à 10°C de 60 jours.
La Drosophile constitue donc un matériel de choix pour faire une étude génétique : la brièveté de son cycle vital, qui permet une trentaine de générations par an. Sa très grande prolificité, permettent de suivre facilement la transmission des caractères au cours de nombreuses générations, et d’utilise des méthodes statistique en peu du temps. Son équipement chromosomique, réduit a quatre paires de chromosomes facilement identifiables, est relativement simple ; de plus, les glandes salivaires de la larve, comme chez tous les Diptères, contient des cellules de grande taille , à chromosome géants qui permettent de déceler car ils reproduisent, agrandies, celles des chromosomes normaux.
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