L’ESPECE
Parmi les êtres vivants, certains présentent un ensemble de caractères communs, malgré des différences individuelles, qui nous permettent de leur donner le même nom : par exemple, le terme « chien »désigne aussi bien le pointer, le Boxer ou le Sloughi.
Le cultivateur, le chasseur, le pêcheur désignent par un nom les animaux et les végétaux qu’ils reconnaissent. La notion d’espèce apparaît comme une réalité concrète basée sur une comparaison instinctive. Les zoologistes est les botanistes ont « normalisé », internationalisé les noms en ne se fiant plus seulement a des caractères purement empirique. A l’instigation d’un naturaliste suédois, Linné (1707-1778), ils utilisent deux noms latins : le premier désigne le genre auquel appartient l’espèce; le second, l’espèce (le nom de genre porte toujours une majuscule, le nom d’espèce s’écrit avec des minuscules).
C’est ainsi que la grenouille est devenue Rana esculenta pour le zoologiste : le chien domestique Canis familiaris. Cette nomenclature, dite nomenclature binominale, est utilisée par les savants du monde entier. Mais quels sont donc les critères scientifiques qui permettent de définir l’espèce ?
Critères de l’espèce
1°Critères de ressemblance.
Quand l’analyse et la comparaison des caractères morphologique aboutissent à une similitude de forme, il est possible d’attribuer le même nom à différents individus. mais ce critère d’identité morphologique devient rapidement insuffisant à cause du dimorphisme sexuel ou saisonnier très fréquent chez les animaux.
Une morphologie identique n’est pas toujours la preuve que deux animaux appartiennent à la même espèce. C’est ainsi que l’Ascaris de l’homme et l’Ascaris du porc (parasites de l’intestin) sont semblables, mais constituent deux espèces différentes, car chacun d’eux ne peut se développer que chez son hôte habituel. Le critère morphologique et donc à prendre dans un sens très large : ressemblances morphologiques.
D’autre part, certaines especes se ressemblent davantage que certaines d’une même espèce : l’Ane ressemble plus au cheval que le sloughi ne ressemble au boxer, ces derniers étant deux races de la même espèce Chien. Cependant Sloughi et boxer peuvent se croiser en donnant des chiens féconds, à leur tour, tandis que le mulet, produit de croisement de l’Ane et du cheval est stérile.
Au critère de ressemblance, s’ajoute un lien familial : la critère d’interfécondité.
2° critère d’interfécondité
Que faut-il interfécondité ? L’interfécondité implique la fécondité, c’est- à –dire l’union d’un gamète mâle et un gamète femelle aboutissant un œuf viable et le développement de cette œuf pour donner un adulte capable à son tour de se reproduire. La stérilité entre individus d’espèces différentes peut s’expliquer de diverses façons :

_ Les espèces son isolées par un psychisme différent : haine, manque « d’attirance » ou seulement mœurs différent séparent les espèces.
3° critère d’écologie.
La géographie isole les espèces. Des conditions de milieu bien précises se créent et les rapprochements se révèlent impossible, voire stériles. Ainsi, deux espèces de drosophiles des montagnes rocheuses des Etats-Unis d’Amérique, morphologiquement semblables, Sont d’espèces différentes, car l’une habite l’est et le sud ou le climat est chaud et continental, l’autre vit dans le nord et l’ouest sous un climat humide et frais.
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